Charlie Kummer
Chiropracteur Bordeaux et Agen

Les exercices de chiropraxie à Bordeaux

Cervicalgies / Mal au cou / Torticolis

femme présentant des maux au niveau du cou pour lequelle est en consultation

Les cervicalgies  sont l'ensemble des douleurs et dysfonctionnements du cou: tensions des trapèzes, torticolis, cou bloqué...

Elles peuvent se manifester par des tensions musculaires, de la raideur aux mouvements de la tête et du cou, un blocage en rotation, des douleurs descendantes au niveau des omoplates ou irradiantes dans les bras comme des fourmillements ou bien  des maux de tête et migraines peuvent y être associés.

Causes des cervicalgies :

Les cervicalgies peuvent survenir de différentes façons :

  • Mauvaises postures: position devant l'ordinateur (en face et devant soi); position de sommeil (pas sur le ventre) ou toute autre position statique avec la tête en rotation ou trop en avant.
  • Utilisation répétitive des bras et des trapèzes dans des métiers manuels, de manutention ou physiques.
  • Blessures ou lésions des structures cervicales suite à des traumatismes: accident de voiture avec coup du lapin, un choc sur la tête ou une chute.
  • Usure et vieillissement de ces structures (arthrose/dégénérescence).
  • Sédentarité d'un travail statique assis ou d'un mode de vie sans activité sportive, étirement ou mouvement de la zone. 
  • Accumulation de tensions musculaires d'origine émotionnelle (stress, angoisses,...)
    Le stress est en effet fortement relié aux tensions des muscles du cou et des trapèzes du fait du lien physiologique qu'il existe entre le diaphragme, les mâchoires, les cervicales, une mauvaise respiration, des épaules hautes, etc...
  • On y retrouve certaines pathologies telles que : sténose cervicales, arthrose, hernie discale, discopathie dégénérative, protrusion discale, ...

Voici les exercices fondamentaux :

Ces exercices sont à faire seulement si votre praticien vous les a recommandés.

 Pratiquez les en respectant vos sensations de tensions et de douleurs. Ne vous faites pas mal, écoutez votre corps.

Ils favorisent la mobilité des vertèbres, la détente musculaire et le renforcement de la région cervicale.

Étirements :

-->  1min pour chaque exercice.  Pensez à respirer et aller lentement. (Assis ou debout)

  • Cercles de tête dans un sens et l'autre.
  • Cercles avec les épaules (faire rouler épaules en les montant jusqu'aux oreilles)
  • Rotations du buste avec balai derrière les épaules.
  • Étirer la tête en avant en s'aidant des mains.
  • Rotation de la tête de gauche à droite alternée : amener le menton vers l'épaule.
  • Étirer la tête de gauche à droite en alternant sans sentir de grosses douleurs.
  • Rétraction du menton (pousser le menton en arrière) (seulement si le praticien vous l'a montré).

Vous pouvez vous aider avec la vidéo suivante :

Exercices:   5/10min   /   1 à 2 fois par jour.

Renforcement : Privilégiez les exercices de tirage pour le dos (avec élastiques ou sur des machines en salle de sport) :

- tirage nuque, tirage dos, rowing,....

- élastiques pour l'arrière des épaules, l'oiseau....

Aller dans l'onglet exercices dorsalgies "syndrome croisé supérieur" pour voir les exercices de renforcement. 

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Conseils :

  • Appliquer du chaud 15min plusieurs fois par jour pour relâcher les contractures musculaires
  • Adapter postures de travail : Ordinateur à bonne hauteur des yeux et en face de soi. Assis garder le dos bien droit et en contact avec le dossier de la chaise ou du fauteuil de bureau.
  • Ne dormez pas sur le ventre ! Ni sur le dos avec la tête tournée sur un côté.
  • Faites du sport ! Bougez. Étirez vous. Pratiquez les exercices. Luttez contre la sédentarité, vos cervicales sont faites pour bouger.
  • Améliorez votre hygiène de vie globale : mangez plus sain, dormez mieux (même heure de coucher régulière, 8h de sommeil par nuit), hydratez vous, respirez mieux (relaxation, cohérence cardiaque)
  • L'aspect psycho-émotionnel est une composante de l'apparition de tensions cervicales et douleurs: stress, émotions, anxiété.... pensez à travailler cet aspect.

Dorsalgies

Le milieu du dos, la zone entre les omoplates allant du bas du cou aux lombaires est la zone constituée de vertèbres dorsales (également nommées vertèbres thoraciques). De ce fait une douleur de cette région va être appelée : dorsalgie, douleur thoracique ou douleur interscapulaire (scapulas = omoplates).

Les dorsalgies sont très souvent associées à des douleurs cervicales et des tensions musculaires au niveau des trapèzes.

illustration d'une Dorsalgies sur le dos d'une femme

La grande majorité des personnes ressentant des douleurs de ce type sont les personnes avec un métier sédentaire : assis au bureau devant un ordinateur ; en effet la position statique de la tête et du cou sans mouvement est une source de blocages et de douleurs ; si on associe à cela beaucoup de mauvaises postures en lien avec la hauteur et la position de l'écran cela va donner beaucoup d'effort musculaire engendrant des tensions.

Plusieurs phénomènes vont être décrits : épaules en avant, tête en avant, dos plus arrondi, bosse de bison, perte de cambrure lombaire.....

Un syndrome regroupe beaucoup de ses défauts et il y a une marche à suivre pour soulager ce genre de douleurs : c'est le syndrome croisé supérieur. Même si on ne se retrouve pas exactement dans ce cas de syndrome au niveau de sa propre posture, tous les exercices décrits et les positions de tête à respecter sont bons à prendre. (Cf plus bas dans la page).

Toujours garder à l'esprit que ces dorsalgies sont directement en lien avec la position la tête et les mouvements de celle-ci. Chacun se doit de rester actif avec une activité sportive (même courte 20min), du stretching ou de la marche chaque jour ! Chaque jour notre corps nécessite du mouvement spécifique.

Conseils :

  • Position ordinateur : écran à bonne hauteur et bien devant soi, pas sur un côté.
  • Position sommeil : ne pas dormir sur le ventre.
  • Position téléphone : ne pas garder la tête trop penchée en avant mais plus droite.
  • Pratiquer tous les jours de l'activité physique, du stretching ou de la mobilité des cervicales, des dorsales et des épaules.

Qu’est-ce que le syndrome croisé supérieur ?

Il se caractérise par une posture avec de profil une tête en avant du corps et souvent un enroulement des épaules dûs a un déséquilibre entre:

- des muscles trop tendus (Tight line) et

- des trop faibles (Weak line).

Le croisement des 2 lignes (tight et weak) forme une croix à l’origine du nom du syndrome.

Téléchargez le pdf d'exercices et de conseils juste en dessous dans "Télécharge mes conseils"

Pdf valable aussi pour toute personne qui souffre des cervicales et trapèzes à cause de l'ordinateur.

schéma syndrome croisé supérieur
schéma

Quelles en sont les causes ?

  •  La principale:  une mauvaise posture répétée, particulièrement avec une posture avancée de la tête ou le dos voûté (assis ou debout): Positions devant: Ordinateur, téléphone portable, télévision, en conduisant, en lisant et même en faisant du vélo.
  • Autres causes:  blessures, scolioses ou des handicaps de naissance.
  • L'inactivité est aussi grandement pointée du doigt.

Quels sont les symptômes ?

  • Fatigue
  • Maux de tête, douleurs aux mâchoires
  • Douleurs et raideurs cervicales
  • Douleurs omoplates, épaules
  • Douleurs et raideurs lombaire/bassin possibles

Sur le long terme cela peut amener à de l'arthrose, à une dégénérescence des articulations, à des difficultés respiratoires.

Que faire pour traiter le syndrome croisé supérieur ?

Le syndrome croisé supérieur n’est généralement pas un problème grave, mais il entraîne des douleurs et des problèmes chroniques qui affectent les muscles.

  • Bilan postural, travail du chiropracteur (et du kiné si nécessaire) et conseils de postures.
  • Exercices pour étirer les muscles et corriger le déséquilibre musculaire en renforçant.
  • Corriger votre posture ne se fera pas en une nuit mais sera un travail progressif  indispensable à votre bien être.

Que faire pour éviter de vivre avec cette condition ?

  • Limiter les activités avec une posture avancée de la tête : lire, conduire, télévision, ordinateur, tablette, téléphone portable. S’il n’est pas nécessairement réaliste d’éviter toutes ses activités, il est toutefois possible de faire attention à sa posture lorsque nous les effectuons.
  • Faites des pauses dans ces activités, avec des petits étirements.
  • Travailler l'ergonomie de votre poste de travail : écran à bonne hauteur, et bien en face de soi, siège droit, fesses au fond du siège, avant-bras sur appuis bras ou sur le bureau posés.
  • Faire de l'activité physique au minimum 3 fois 20min par semaine. (Marche, natation, renforcement haut du corps, stretching).

Les habitudes sédentaires, les mauvaises postures et la grande présence des technologies dans notre vie font en sorte que le syndrome croisé supérieur est un problème de plus en plus visible.

Le stress et les émotions vont amplifier les douleurs dans les zones concernées par ce syndrome.

Le mécanisme du syndrome :

1. La tête (le poids de la tête) est poussée vers l’avant

2. Les épaules se courbent vers l’avant

3. Le haut du dos se cambre vers l’avant (augmentation de la cyphose thoracique)

4. Le cou se courbe davantage (augmentation de la lordose cervicale)

1.

Les muscles du haut du dos et de l’avant du cou se retrouvent étirés et deviennent hypotoniques (faibles, hyporéactifs) : il faut les renforcer (surtout les 2 premiers)

  • Fléchisseurs du cou
  • Rhomboïdes
  • (Trapèze inférieur)
  • (Trapèze moyen)

2.

Les muscles de la région de la poitrine et de l’arrière du cou se contractent pour maintenir le poids de la tête et deviennent hypertoniques (courts, tendus, hyperréactifs) : il faut les étirer

  • Pectoraux
  • Sous-occipitaux
  • Trapèze supérieur
  • Élévateur de la scapula

En observant l'image, vous comprendrez l'origine du syndrome croisé supérieur puisque les groupes de muscles hypotoniques et hypertoniques s'opposent et se croisent, donnant l'apparence d'un X.

Exemples d'exercices :

Etirement des trapèzes :

Assis: tirer la tête d'un côté avec la main et tenir 15 sec la position et changer de côté.

Etirement de l'élévateur de l'omoplate :

Il ressemble à celui des trapèzes. Cette fois-ci il faut tourner la tête sur un côté et pencher un peu du même côté et tirer avec la main pendant 15 sec et changer de côté.

Étirement de la poitrine et/ou étirements des pectoraux :

Assis au bout d'une chaise, le dos des mains sur les cuisses, amener les coudes en arrière pendant quelques secondes comme si vous tiriez un élastique en arrière ; et le répéter 10 fois.

Ou debout étirer pectoraux dans l'encadrement d'une porte.

Rétraction cervicale / rentrer le menton :

Nous vous avions déjà présenté cet exercice de rétraction cervical dans les articles précédents. Il s’agit de reculer la tête vers l’arrière sans regarder vers le sol, sans faire de rotation ni d’inclinaison. Maintenir la position 8 sec; 5 fois de suite.

Compression des omoplates :

Assis ou debout, bras détendus de chaque côté. Pliez ensuite les coudes dans un angle de 90o et poussez les épaules vers l’arrière. But: rapprocher les omoplates l’une contre l’autre sans les élever. Maintenir la position 8 sec; 5 fois de suite.

Posture de base :

Faire simultanément les 2 derniers exercices : rétraction et compression.

Se tenir droit avec le menton rentré. Reculer et descendre les épaules/omoplates et continuer à reculer le menton. Ne forcez pas, contrôlez votre mouvement. Maintenir 8sec. 5 fois de suite.

Tirage dos avec élastiques :

Comme la posture de base : C'est le même mouvement des épaules avec une petite résistance. Attacher votre élastique sur une poignée de porte fermée. Tendez l'élastique et tirez la coudes en arrière en voulant ramener les épaules en arrière et rapprocher les omoplates; garder le dos bien droit et stable. 10 à 15 fois; repos / 5 fois de suite.

N'hésitez pas à rechercher sur des vidéos sur Youtube les  exercices pour étirer les muscles hypertoniques listés plus haut et renforcer la liste des muscles hypotoniques. Chercher en tapant syndrome croisé supérieur ou « upper cross syndrome »

 

Étirer souvent dans la semaine dès que vous pouvez, et penser à renforcer 2/3 fois par semaine pendant 10/15min

Voici des exemples vidéos pour ces exercices :

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(Pectoral / Trapèzes / Tirages dos coudes / Épaules)

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Rétraction cervicale/ Wall Angel/ Mobilité épaules/ Étirements Pectoraux et trapèzes

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(Pectoraux étirements/ Renforcement élastiques)

  • Position ordinateur : écran à bonne hauteur et bien devant soi, pas sur un côté.
  • Position sommeil : ne pas dormir sur le ventre.
  • Position téléphone : ne pas garder la tête trop penchée en avant mais plus droite.
  • Pratiquer tous les jours de l'activité physique, du stretching ou de la mobilité des cervicales, des dorsales et des épaules.
  • Position ordinateur : écran à bonne hauteur et bien devant soi, pas sur un côté.
  • Position sommeil : ne pas dormir sur le ventre.
  • Position téléphone : ne pas garder la tête trop penchée en avant mais plus droite.
  • Pratiquer tous les jours de l'activité physique, du stretching ou de la mobilité des cervicales, des dorsales et des épaules.

Lombalgies (Lumbago / Tour de rein/ Bassin bloqué)

Lombalgies femme

La lombalgie est le regroupement des douleurs et dysfonctionnements du bas du dos, ayant des conséquences sur les muscles des fesses et les jambes. On peut avoir une lombalgie ou lumbago de 1 ou 2 jours, comme des lombalgies chroniques avec des douleurs depuis des années ou bien une lombalgie très variable étant épisodique quelques fois dans l'année.

C'est la première cause d'invalidité dans le monde, 8 personnes sur 10 en a souffert ou va en souffrir dans sa vie. C'est un des motifs de consultation le plus fréquent chez le chiropracteur et le médecin.

Au delà des médicaments le chiropracteur offre une vrai alternative pour soigner les lombalgies et les prévenir.

Causes des lombalgies :

  • Blessures / accidents : les constituants de la région lombaire lésés : vertèbres, disques, muscles, ligaments.
  • Sédentarité: manque d'activité physique et de mouvement des lombaires; position de travail assise. 
  • Mauvaises positions de travail: mal assis au bureau avec le dos avachi ou debout toujours penché en avant; ou efforts de manutention sans plier les jambes avec dos courbé en avant.
  • Le surpoids n'aide pas et donne un surplus de travail aux disques et muscles des lombaires.
  • Usure / vieillissement des vertèbres et des disques : arthrose / dégénérescence.
  • On y retrouve les pathologies suivantes:  Canal étroit (sténose ), hernie discale, protrusion discale, discopathie dégénérative, spondylolisthésis....

Le mode de survenue se fait la plupart du temps par :

  • Effort de soulèvement d'une charge lourde
  • Effort de soulèvement dans une mauvaise position (penché en avant et/ou en rotation du buste) ou un faux mouvement
  • Gestes répétitifs (manutention, sport intensif)
  • Positions statiques prolongées (assis ordinateur, long trajet voiture, sédentarité)
  • Stress, surmenage, fatigue générale.

La source des douleurs lombaires peut donc être musculaire avec des contractures, articulaires avec des blocages de vertèbres, nerveuses avec pincement d'un nerf, discale avec pincement disque ou hernie.

L’élément principal à prendre en compte dans l'apparition d'une lombalgie et dans ses origines est le mouvement des lombaires. Pratiquer une activité physique, s'étirer, travailler la mobilité des lombaires, renforcer les muscles et gainer sont les clés d'une meilleure base pour prévenir et guérir les lombalgies.

Voici les exercices fondamentaux :

Ces exercices sont à faire seulement si votre praticien vous les a recommandés.

 Pratiquez les en respectant vos sensations de tensions et de douleurs. Ne vous faites pas mal, écoutez votre corps.

Ils favorisent la mobilité des vertèbres, la détente musculaire et le renforcement de la région lombaire.

Étirements lombaires :

Exercice 1 : extensions lombaires / McKenzie

1er Exercice: Extensions lombaires

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--> faire 20 à 30 répétitions. Par séries de 3, 4 ou 5 mouvements.     2 fois/jour

(Attention: cet exercice ne doit pas vous déclencher une douleur vive dans la fesse ou la jambe. Stoppez le si c'est le cas)

Si cet exercice est trop dur, essayez le même, mais simplifié sur les coudes:

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Exercice 2 : étirement fessier / sciatique

2ème Exercice: Étirement fesse (muscle piriformis) et nerf sciatique

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Exercice 3 : flossing nerf sciatique

3ème Exercice: "Flossing du nerf sciatique" (spécifique nerf sciatique) :

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Exercice 4 : étirements généraux lombaires

4eme Exercice: étirements basiques

Prenez le temps de le faire lentement (plus lentement que la vidéo si il faut)

  • Étirez-vous tous les muscles des jambes en plus.
  • Pensez surtout à toujours bien respirer.
  • Ne vous faites pas mal, contrôlez vos mouvements, si un exercice est trop douloureux, stoppez-le.
  • Faites ces exercices quand vous le pouvez. Idéalement plusieurs fois par semaine.
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Renforcement lombaire

Programme de renforcement de la ceinture abdominale et des lombaires.

4 Exercices essentiels :

  • Gainage face (La planche):
    20 secondes effort/ 10 secondes repos. 6 séries
    (=rythme tabata)
  • Gainage sur les côtés:
    20 secondes effort / 10 secondes repos. 6 séries
    (=rythme tabata)
  • Superman:   1ère vidéo à droite
    Séries de 20 répétitions en tenant 2sec la position (6 fois) ou des positions maintenues : 20/sec de maintient- 10sec de repos. 6 fois
  • Le pont / relevé de bassin:   2ème vidéo à droite 
    Séries de 20 répétitions en tenant 2sec la position (6 fois) ou des positions maintenues : 20/sec de maintient- 10sec de repos. 6 fois
  • Bird dog (chien oiseau): 
    cf sur youtube:  https://youtu.be/-LRjkbEy-qU

Le plus important : la contraction volontaire. Pensez à bien "serrer"/contracter les fessiers et les abdominaux pendant les exercices.

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N.B: vous pouvez effectuer des abdominaux classiques à condition de garder là-bas du dos bien plaqué au sol. Et ne pas trop remonter le buste. Pour le sport en général, gardez le dos droit et écoutez votre corps, ne forcez pas si vous avez mal.

Conseils :

  • Douleur très aiguë : Glacer 2 fois par jour pendant 15 min sur la zone douloureuse.
  • Douleur diffuse : appliquer du chaud 15min.
  • Adapter postures de travail : Assis garder le dos bien droit et en contact avec le dossier de la chaise ou du fauteuil de bureau. Où mettre un coussin en bas du dos.
  • Plier les jambes et garder le dos droit pour ramasser un objet au sol.
  • Faites du sport ! Bougez. Étirez-vous. Pratiquez les exercices. Luttez contre la sédentarité, votre dos est solide et il est fait pour bouger.
  • Améliorez votre hygiène de vie globale : mangez plus sain, dormez mieux (même heure de coucher régulière, 8h de sommeil par nuit), hydratez-vous, respirez mieux (relaxation, cohérence cardiaque)
  • L'aspect psycho-émotionnel est une composante de l'apparition de tensions lombaires : stress, émotions, anxiété.... pensez à travailler cet aspect.

Tendinite épaule

Introduction

La tendinite de l'épaule ou tendinopathie de la coiffe des rotateurs plus précisément est donc une affection des tendons qui recouvrent la tête de l'humérus, c'est à dire l'épaule comme une coiffe (perruque) d'où son nom.

Elle affecte principalement les mouvements du bras notamment les mouvements d'élévation du bras au dessus de l'épaule.

C'est une affection fréquente chez les travailleurs manuels et les sportifs faisant parti des TMS (troubles musculo-squelettiques)

Des pathologies d'épaule sont associées ou sont à l'origine de ces dysfonctionnements : calcifications, bursite, arthrose, pincement articulaire...

La plupart des problèmes d'épaule sont dus à un déséquilibre musculaire de l'épaule.

Ces tendons ont comme principale action de faire les rotations externes et internes de l'épaule et les élévations du bras. Et de part se fait de jouer un rôle primordial dans le centrage de l'épaule et l’équilibre de celle-ci.

On dénombre 4 tendons principaux : supra-épineux, infra-épineux, sous-scapulaire, petit rond et un accessoire le tendon du long biceps.

Symptômes :

Fort heureusement, elles sont la plupart du temps non douloureuses, mais si elles deviennent symptomatiques, elles peuvent entraîner des douleurs, des limitations d’amplitudes de mouvements et des pertes de force.

Causes :

  • Sollicitation excessive de l'épaule et du bras avec des mouvements répétitifs où le bras se retrouve en position haute au dessus de l'épaule ou en position éloignée du corps en avant. On pense aux métiers manuels, à certains de sport ou à des personnes faisant des travaux ou bricolage.
  • Déséquilibre musculaire des muscles et tendons de l'épaule, de l'omoplate et du dos.
  • Origine anatomique avec un rétrécissement de l'espace sous l'épaule (espace sous-acromial) où passent les tendons et se retrouvent pincés et lésés.
  • L'âge avec l'usure et le vieillissement des structures tendineuses, de l'articulation et de la qualité musculaire (arthrose, dégénérescence des tissus, perte d'élasticité musculaire...)

Exercices :

Les exercices ci-dessous visent à travailler l’épaule pour améliorer sa mobilité et renforcer les muscles/tendons qui stabilisent cette articulation pour assurer un bon recentrage de la tête humérale et ainsi optimiser l’espace sous acromial.

Principes de rééducation :

  • Rééquilibrer l'épaule.
  • Redonner de l'espace sous l'acromion.
  • Diminuer le frottement entre os et tendons.

Exercices basiques :

  • Étirement Pectoraux et trapèzes.
  • Mobilité cervicales
  • Mobilité épaule 
  • Renforcement tirage aux élastiques pour le dos et stabiliser les omoplates 
  • Renforcement rotateurs de l'épaule.
  • Exercices pendulaires
  • Proprioception : bras tendu devant soir avec la main sur un swissball que l'on plaque contre le mur
  • Dentelé antérieur : allongé dos et développé couché bras tenus/ debout élastique dans le dos et propulsion bras  en avant

Exemples vidéo :

Exercices généraux :

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Exercices de rotations des épaules :

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Ne forcez pas sur les exercices, ne vous faites pas mal. Pratiquez-les régulièrement.

Voici un site complet sur l'épaule pour vous donner plus d'informations :

Conseils

  • Éviter les mouvements répétitifs avec le bras au dessus de l’épaule ou en avant loin du corps.
  • Éviter de lever des charges lourdes au dessus de l'épaule.
  • Arrêter tout mouvement répétitifs source de douleur sur cette épaule.
  • Changer vos positions de travail tant que possible : bras à hauteur du corps et pas au dessus de l'épaule, coude collé au corps pendant le bricolage ou toute action à hauteur du corps.
  • Appliquer du froid pour diminuer l'inflammation de la zone douloureuse.

Si les symptômes persistent dans le temps, des examens peuvent être demandés pour voir l'état des structures de l'épaule : radiographie et échographie ; une rééducation en kinésithérapie peut aussi être proposée (ultrasons, ondes de chocs, exercices) et enfin dans les cas les plus avancés une infiltration peut être évoquée ou un avis chirurgical.

Et la chiropraxie pour l'épaule ?

Le chiropracteur va analyser et traiter l'épaule ainsi que toutes les composantes influençant le fonctionnement de celle-ci :

  • Evaluer la position et la hauteur de l'épaule, la posture générale du corps, du bassin, des hanches, de la colonne vertébrale et faire le lien avec la position des épaules.
  • Examiner les zones douloureuses à la palpation et évaluer les degrés d'amplitudes de mouvements du bras et de l'épaule.
  • Traiter pour mettre tout en œuvre pour que l'épaule puisse bien fonctionner : ajustements des vertèbres dorsales et cervicales pour avoir un impact sur l'équilibre musculaire des trapèzes et des tendons, travail de la mobilité de l'omoplate directement en lien avec la mobilité de l'épaule, et travail sur le bassin et les lombaires et les mécanismes compensatoires amenant à des épaules se positionnant à des hauteurs différentes.
  • Stimulation  neurologique par le biais d'ajustement des cervicales, ces dernières ayant un grand impact sur l'épaule car les nerfs sortant des cervicales vont donner force et sensibilité aux bras et aux épaules.

Bonus : aller plus loin sur le mécanisme pathologique de l'épaule 

Tendinite coiffe des rotateurs avec ou sans calcifications

Bursite sous acromio-deltoïdienne

Les gestes répétitifs, les traumatismes et chocs de l'épaule, l'arthrose avec apparition de becs osseux provoquent un œdème dans les muscles et tendons de la coiffe des rotateurs et une irritation de l'espace situé au dessus d’eux (bourse sous-acromiale). C'est la phase qui s’appelle la bursite, nécessitant une rééducation adaptée.

Lors des mouvements du bras et de l'épaule les tendons viennent frotter sur l’os et les ligaments situés au dessus d’eux, ce qui aggrave l’inflammation et provoque des douleurs. Cette phase est dénommée tendinite, elle peut être stoppée avec un traitement adapté.

Les tendons fonctionnent alors moins bien et l’épaule se décentre : un déséquilibre intervient dans les tensions des différents groupes musculaires, la tête humérale vient se « coincer » en avant et en haut, et elle frotte contre l’os au dessus à chaque mouvement.

Au stade ultime, on peut retrouver une fragilisation du tendon qui aboutit à son usure et à sa rupture.

Tendinite du coude

La tendinite du coude ou plus exactement tendinopathie du coude, se présente sous 2 formes:

- Tendinopathie externe appelée aussi épicondylite ou « tennis elbow » qui est une affection se situant sur les tendons épicondyliens sur la face externe du coude. Tendons ayant comme fonctions l'extension des doigts, l'extension du poignet et la supination.

- Tendinopathie interne : épitrochléïte ou "golfer elbow" touchant les tendons de la face interne du coude. Tendons ayant pour fonction: flexion des doigts, flexion du poignet et pronation.

C'est souvent la conséquence d'une sur-utilisation de ces tendons dans le cadre d'une activité sportive ou d'une activité professionnelle exigeante avec des gestes répétitifs des doigts, du poignet et du coude.  Cela entraine des lésions dans les tendons qui ont du mal à cicatriser.

Ces tendinopathies font partie des TMS (troubles musculo-squelettiques).

Symptômes :

  • Epicondylite externe:
    - Douleur à l'extension du poignet ou des doigts.
    - Douleur à la supination (action de positionner l'avant-bras en position où la paume de la main regarde vers le ciel comme quand on ouvre un verrou).
  • Epitrochléïte :
    - Douleur à la flexion des dogts ou du poignet.
    - Douleur à la pronation ( action de positionner l'avant-bras en position où la paume de la main regarde vers le sol comme quand on prends un objet)

Causes :

Les gestes répétitifs sont la principale cause, leur intensité, leur répétition ou leur mauvaise réalisation :

  • L'action de serrer la main sur un objet ou outil (marteau, tournevis, raquette)
  • L'action de faire une rotation de l'avant bras avec une flexion du poignet ou une extension du poignet.
  • L'action d'extension maintenue ou répétée du poignet donc sur-utilisation des extenseurs pour l'une.
    L'action de flexion maintenue ou répétée du poignet, sur-utilisation des fléchisseurs pour l'autre.

Exercices :

3 à 5 fois par semaine : pour soulager et favoriser la cicatrisation :

3 principes : étirer, renforcer et masser 

  • Auto- Massage : de la zone douloureuse avec huile de massage pendant 5/10min
  • Exercices vidéos: 2 pour l'épicondylite (externe), 2 suivantes pour épitrochléite (interne) :

Vidéos épicondylite externe :

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Vidéos pour épitrochléite :

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(N'hésitez pas à chercher d'autres vidéos complémentaires sur YouTube en tapant "exercices épicondylite")

Conseils :

  • Garder le poignet droit dans les mouvements du quotidien.
  • Diminuer les mouvements répétitifs traumatiques et douloureux du poignet.
  • Glacer le coude sur la zone douloureuse.
  • Atèle pour le poignet (nuit ou pour garder le poignet droit dans certaines situations)
  • Bracelet de compression/atèle de compression du coude (pour épicondylite), à mettre pendant des efforts. 
  • Si persistance de douleurs chroniques : Rdv Médecin pour prescription : Échographie et radiographie du coude + séance de kinésithérapie.
  • Un IRM, Des ultrasons, ondes de choc ou même injection de PRP peuvent être envisagés par la suite si nécessaire.

 La guérison et la cicatrisation de cette tendinopathie peut prendre jusqu'à 1 an voir plus dans certains cas graves.

Appliquez tous les conseils, faites un suivi régulier chez le chiropracteur et le kinésithérapeute si nécessaire, faites vos exercices sur plusieurs mois, plusieurs fois par semaine sans vous faire mal.

Hanche

La hanche est une zone de carrefour reliant la jambe avec le bassin. La tête du  fémur vient s'encastrer dans l'os coxal faisant parti du bassin. Il y a donc une grande connexion entre bassin, sacrum, lombaires et hanches.

De nombreux muscles viennent s'insérer sur cette hanche : quadriceps,  adducteurs, abducteurs,  psoas, moyen fessier..... etc...

 

Plusieurs pathologies de hanche sont possibles : arthrose, chondropathie,  tendinite ou conflit fémoro-acétabulaire, syndrome de l'essuie glace, bursite, tendinite du moyen fessier..... pour les plus connues.

Chacune de ces pathologies a ses spécificités mais pour la plupart elles se traitent par une idée de traitement commune : celle de bouger la hanche sans redéclencher les douleurs par des étirements et de la mobilité et de renforcer tous les muscles s'y accrochant.

Petit focus sur les principales pathologies :

Conflit fémoro-acétabulaire :

C'est une douleur plutôt ressentie dans l'aine la plupart du temps ou un peu sur le côté, ainsi que sur le devant de la cuisse.

C'est un conflit se déclenchant entre la tête du fémur et l'os coxal par manque d'espace entre ces deux os. Cela donne du coup lieu à des frictions  durant les activités de flexions de hanche.

Une inflammation se met en place et les douleurs apparaissent au niveau de l'aine et possiblement dans la cuisse. Donnant des muscles qui se contractent et font mal, ainsi qu'une mobilité de hanché réduite avec des difficultés aux ouvertures de hanche.

Travailler la mobilité de hanche, étirer les fléchisseurs de hanche et adducteurs

Exercices :

  • Renforcement : quadriceps, abducteurs
  • Étirement : psoas, quadriceps, adducteurs
  • Auto-massage du TFL

Arthrose coxo-fémorale :

C'est à nouveau un problème entre la tête du fémur et l'os coxal. Mais là c'est une usure des deux os et de l'articulation qui crée un conflit décrit au dessus. Cela peut être extrêmement douloureux au niveau de l'aine et de la cuisse, pouvant donner lieu à une impossibilité de marcher.

Dans les cas les plus avancés une prothèse de hanche est très souvent proposée.

Tendinopathie fléchisseurs de hanches :

C'est une douleur sur le devant et en haut de la cuisse.

C'est une sur-activation, un sur-fonctionnement des muscles fléchisseurs de la hanche (quadriceps, psoas) en lien avec un dysfonctionnement soit de la hanche, soit du bassin, soit des lombaires ou d'un problème postural général.

Plan de traitement :

Étirer psoas, quadriceps, lombaires et faire de la mobilité de hanche sont essentiels.

Bursite trochantérienne :

C'est une inflammation de la bourse présente entre l'os trochantérien (os du côté de la hanche) et les tendons et muscles s'y accrochant. La douleur est sur le côté de la hanche voir même vers la fesse ou en descendant vers le genou (syndrôme essuie glaçe).

Tendinopathie du moyen fessier :

La douleur est le principal symptôme et elle est localisée au niveau de la face externe et postérieure de la fesse, et peut irradier jusqu’en haut de la cuisse. Elle rend la marche difficile, et les montées d’escalier d’autant plus ; en revanche, les descentes ne sont généralement pas douloureuses. La plupart des patients ressentent également une douleur lors de la station debout, car le muscle et le tendon sont sollicités. Elle peut être associée à une bursite trochantérienne et en être la conséquence.

Syndrome de l'essuie glaçe :

C'est une douleur externe du genou.

Ce syndrome est une affection de la bandelette ilio-tibiale appelée aussi TFL (tenseur du fascia lata) qui est une bande fibreuse reliant la hanche au genou sur l'extérieur de la jambe. C'est une des pathologies les plus fréquentes chez les coureurs. Elle se traduit par une douleur vive sur l'extérieur du genou ou de la hanche à l'activité et dans les heures qui suivent ; allant même jusqu'à l'arrêt de la course ou de l'activité sportive à cause de la douleur.

Renforcer les muscles de la cuisse, en particulier les abducteurs (TFL) et regagner un contrôle moteur des ses muscles est primordial. Gagner en mobilité de hanche et de genou sont en plus les bases d'une bonne rééducation.

Douleur d'aine ou de hanche d'origine lombaire :

Les nerfs de l'aine, du côté de la hanche et du devant de la cuisse sont des nerfs qui prennent naissance au niveau des vertèbres lombaires. Un dysfonctionnement des lombaires peut donner lieu à des irradiations ou douleurs projetées dans ces 3 zones. Les principaux nerfs impliqués peuvent être le nerf crural (cruralgie) pour l'aine et le devant de la cuisse, le nerf sciatique pour le côté de la hanche, le nerf inguinal pour l'aine ou les organes sexuels.

 

 

Voici donc une liste des exercices basiques à réaliser soi même si votre thérapeute vous l'a conseillé et en dehors de toute opération récente qui doit elle nécessiter un suivi de rééducation précis chez un kinésithérapeute.

Plan de traitement : la plupart du temps les étirements et la mobilité de hanche sont les plus conseillés ; le renfocrcement de certains muscles peut y être associé. Quelques exemples écrits et en vidéo plus bas :

  • Mobilité en ouverture de hanche, mobilité bassin et lombaires.
  • Etirement des muscles : psoas ; adducteurs, abducteurs, fessiers, lombaires.
  • Renforcement si besoin des même muscles sans récréer de douleurs vives.

 

 

Conseils :

  • Éviter les activités traumatiques si elles sont douloureuses pendant l'effort ou après l'effort.
  • Glacer les zones tendineuses du côté de la hanche.
  • Des examens de type radiographie, irm, echographie peuvent être envisagés.
  • Si persistance des douleurs plusieurs solutions : séance de kinésithérapie, infiltrations, intervention chirurgicale,....

Liens de vidéos d'explications et d'exercices :

Mobilisation et étirements de hanche : que ce soit pour une raideur ou une arthrose de hanche ou un blocage musculaire de hanche:

 

Vidéo récapitulative de l'arthrose de hanche avec quelques petits exercices de renforcement :

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Vidéo de mobilisation de la hanche: comptez 1 à 2min pour chaque exercice pour une séance autour de 15min environ :   

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Etirements bassin/lombaires importants dans les douleurs de hanche :

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Tendinite moyen fessier :

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Psoas:  

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Adducteur : 

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L'essentiel est de faire bouger et assouplir la hanche qui manque de mouvement.

Rythme: 3 fois par semaine minimum. Durée 15min environ.

Ne vous faites pas mal. Faites en douceur. Faites ce que vous pouvez.

Ces exercices sont une première approche avant une prise en charge du kinésithérapeute si nécessaire.

Genou

Le genou est constitué de plusieurs os : fémur, tibia, péroné (fibula), et rotule (dit patella), accrochés entre eux par des ligaments : croisés antérieurs et postérieurs, interne et externe ; et recouverts par des muscles : quadriceps, ischio-jambiers, mollet, adducteurs et abducteurs (tenseur du fascia lata), poplité. On retrouve au sein de l'articulation du genou les 2 ménisques et la synovie.

 

Plusieurs pathologies du genou sont possibles : arthrose, chondropathie, problème ligamentaire ou méniscal, tendinite ou conflit fémoro-patellaire, syndrome de l'essuie glace pour les plus connues.

Chacune de ces pathologies a ses spécificités mais pour la plupart elles se traitent par une idée de traitement commune : celle de bouger le genou sans recréer des douleurs et de renforcer tous les muscles s'y accrochant.

Syndrome de l'essuie glaçe :

C'est une douleur externe du genou.

Ce syndrome est une affection de la bandelette ilio-tibiale appelée aussi TFL (tenseur du fascia lata) qui est une bande fibreuse reliant la hanche au genou sur l'extérieur de la jambe. C'est une des pathologies les plus fréquentes chez les coureurs. Elle se traduit par une douleur vive sur l'extérieur du genou ou de la hanche à l'activité et dans les heures qui suivent ; allant même jusqu'à l'arrêt de la course ou de l'activité sportive à cause de la douleur.

Renforcer les muscles de la cuisse, en particulier les abducteurs (TFL) et regagner un contrôle moteur des ses muscles est primordial. Gagner en mobilité de hanche et de genou sont en plus les bases d'une bonne rééducation.

Syndrome fémoro-patellaire et tendinite fémoro-patellaire (tendinite rotulienne) :

C'est une douleur plutôt à l'avant du genou ou sur le dessus.

C'est un conflit se déclenchant entre le fémur et la patella (= rotule) donnant lieu à des frictions  durant les activités de flexions du genou, sauts, courses, squats,.... Une inflammation se met en place et les douleurs apparaissent au niveau antérieur du genou, et possiblement en interne ou externe du genou. Le tendon rotulien est le tendon prolongeant le muscle quadriceps sur le dessus de la cuisse et passant par dessus la rotule pour s’insérer juste en dessous de celle-ci. Celui-ci  peut se mettre à mal fonctionner à cause du conflit entre la rotule et le fémur et donner une inflammation : la tendinite rotulienne.

Plan de traitement : Renforcer les muscles de la cuisse, avec en particulier le quadriceps, associé aux fessiers, adducteurs et adducteurs. Mobilité de genou ,pour gagner en souplesse et relâchement.

 

Exercices :

  • Renforcement : quadriceps, abducteurs
  • Etirement : TFL, fessier, piriformis, psoas
  • Auto-massage du TFL

Chondropathie fémoro-patellaire ou fémoro-tibiale :

C'est en fait une usure du genou au sein même de l'articulation et se situant soit entre le fémur et la patella ou entre le fémur et le tibia. On peut parler aussi d'arthrose du genou dans certaines circonstances.

Le genou s'en retrouve douloureux, le cartilage peut être lésé, le genou peut gonfler ou craquer. Les ménisques situés entre ces différents os peuvent aussi en souffrir et se dégrader.

 

 

Voici donc une liste des exercices basiques à réaliser soi même si votre thérapeute vous l'a conseillé et en dehors de toute opération récente qui doit elle nécessiter un suivi de rééducation précis chez un kinésithérapeute.

Renforcement : 2 solutions : avec une machine en salle de sport ou avec un élastique à la maison.

• Quadriceps : Leg extension : extension de jambe

• Chaise contre un mur : séries de 20sec à 1min. 5 séries

• Adducteurs : muscles qui servent à rapprocher les jambes • Abducteurs : muscles externes de la cuisse qui servent à écarter les jambes

• Ischios-jambiers

• Vélo (si non douloureux) : permet de travailler le mouvement et renforcement du genou sans être en charge de tout notre poids dessus comme pour la course.

Conseils :

• Éviter les activités traumatiques si elles sont douloureuses pendant l'effort ou après l'effort.

• Glacer le genou si vous présentez des douleurs et surtout si le genou gonfle.

• Dans certains cas une genouillère de maintient peut aider à diminuer les douleurs.

• Des examens de type radiographie, irm, arthroscanner peuvent être envisagés.

• Si persistance des douleurs plusieurs solutions : séance de kinésithérapie, infiltration de corticoïdes ou d'acide hyaluronique (viscossuplémentation), intervention chirurgicale,....

Liens de vidéos d'exercices :

Quadriceps : renforcement : "Leg extension élastique": 4 séries de 15 mouvements avec 1min de pause entre chaque série. Vous augmentez la difficulté en étirant l'élastique:

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Abducteurs : renforcement des muscles externes de la cuisse avec élastique :

Exemples de variantes :

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Syndrome de l'essuie glaçe :

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Renforcement genou / Syndrome rotulien

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L'essentiel est de faire bouger et renforcer le genou.
Rythme: 3 fois par semaine minimum. Durée 15min environ.
Ne vous faites pas mal. Faites en douceur. Faites ce que vous pouvez.
Ces exercices sont une première approche avant une prise en charge du kinésithérapeute si nécessaire.

Mâchoires / Bruxisme

Introduction

La mâchoire ou plus précisément appelée l'ATM (articulation temporo-mandibulaire) ou TMJ en anglais (temporo-mandibular joint). Craquements de la mâchoire, douleurs, restriction à l'ouverture la bouche, maux de tête, serrage des dents (appelé bruxisme) sont autant de problèmes propres au fonctionnement des mâchoires.

Anatomie :

La mâchoire est constituée de deux articulations formées par la jointure entre la mandibule et l'os temporal. Dans cette jointure on retrouve un disque (comme une petit ménisque) qui assure le bon glissement des deux os entre eux ainsi que des muscles actionnant ces os et donnant les mouvements de mâchoires : ouverture et fermeture de bouche Parmi ces muscles on a lesmasséters, temporaux et ptérygoïdiens (médiaux et latéraux) ainsi que certains muscles sous mandibulaires (jouant un rôle secondaire mais utile au contrôle de la fermeture de la bouche).

Le bruxisme :

C'est un trouble de la mâchoire qui correspond à un réflexe de serrage des dents, il est involontaire, inconscient et néfaste au niveau postural. Il existe le bruxisme statique: serrage continu des dents sans mouvements sur les côtés; et le bruxisme dynamique qui est un serrage de dents avec un mouvement des dents de gauche à droite (grincement).  Il peut être nocturne ou en journée (pendant que l'on est concentré sur quelque chose, ou en cas d'excès de colère ou de stress). La plupart du temps on ne se rend pas compte que l'on serre des dents, pourtant environ 20% de la population adulte en serait atteinte.

Il a très souvent une origine émotionnelle/stress/anxiété. En effet c'est en fait un stratagème d'adaptation au stress psychologique (perso, pro, choc émotionnel) ou au stress mécanique (compensation posturale, mauvaise occlusion dentaire, mauvais fonctionnement de l'articulation de la mâchoire...)

Normalement on ne « serre » » des dents que pour mastiquer et déglutir, mais la position de repos de la mâchoire ne doit normalement pas s’accompagner d’un serrage de dent, ni la journée ni la nuit.

Symptômes :

  • Douleur aux mâchoires, aux joues, aux tempes.
  • Craquements, claquements de la mâchoire.
  • Difficulté à ouvrir  la bouche.
  • Maux de tête et céphalées situés sur les tempes ou le front.
  • Sensation de serrage de dents.
  • Tensions musculaires cervicales.

Causes :

Les principales causes du bruxisme sont des facteurs psycho-émotionnels : stress, anxiété, nervosité, colère, dépression, traits de personnalité ; mais aussi des facteurs mécaniques : mauvaise occlusion, choc dans les mâchoires.

Exercices :

Ils sont importants car les mouvements de mâchoires sont une contraction répétitive des muscles qui se contractent, il faut donc les étirer et en prendre soin.

1/ Ouverture de bouche : ouvrir lentement jusqu'au maximum: 3 séries de 10 répétitions

2/ Avancer le menton : avancer et revenir en position : 3 séries de 10 répétitions

3/ Bouger le bas de la mâchoire de gauche à droite : 3 séries de 10 répétitions

4/ massage des tempes : mouvements circulaires sur le tempes : 3 min

5/ Massage des joues (muscle masséter) mouvements circulaires : 3 min

5/ Massage des muscles sous le menton : avec les pouces massage en longueur

 

Vous pouvez aussi vous aider avec les vidéo ci-dessous pour les exercices et auto-massages ainsi que de chercher d'autres exercices sur youtube en tapant « mâchoires exercices » ou « tmj exercices » ou « bruxisme exercices »

 

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Conseils :

  • Détente musculaire avec de l'huile essentielle de menthe poivrée sur les tempes et contour de l'oreille (pas trop près des yeux et n'en mettez pas trop au départ pour ne pas brûler les yeux)
  • Détente musculaire avec compression chaude sur les tempes.
  • Pensez à ne pas serrer les dents en journée, prise de conscience même si c'est difficile : La mâchoire en position relâchée: bouche fermée et les dents ne se touchent pas) 
  • Remise en question comportementale sur l'hygiène de vie générale : bonne alimentation, sommeil régulier à des heures régulières, hydratation, activité sportive, relaxation et respiration.
  • L'utilisation d'une gouttière faite par le dentiste peut s'avérer bénéfique pour le bruxisme.
  • Un appui et suivi psychologique si nécessaire pour diminuer les niveaux de stress.
  • Étirements des cervicales sont aussi bénéfiques.
  • La cohérence cardiaque peut être utile en exercice de respiration pour relâcher les tensions: voici une vidéo:
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La chiropraxie :

Plus on attend, plus les disques qui permettent un mouvement fluide des ATM et les protègent peuvent se détériorer.

 

Le corps va alors s’adapter à ces contraintes en surutilisant certains muscles, en mastiquant de manière asymétrique, en compensant avec d’autres zones (cervicales notamment).

 

Le chiropracteur va appliquer son traitement par des manipulations des mâchoires, des cervicales et de toute la colonne vertébrale, ainsi que par de la détente musculaire du visage, du crâne et des muscles cervicaux.

 

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